lundi 20 mai 2013

Jour 44. Château d’Édimbourg



Nous avions décidé d’attendre l’arrivée de grand-maman et grand-papa pour cette visite : le Château d’Édimbourg. Aujourd’hui, c’est le grand jour! Papa nous rejoindra là-bas en fin de journée après sa présentation, pour terminer la visite.


Nous arrivons tôt pour ne pas manquer le fameux tir de canon à 13h. Il y a une foule épouvantable de touristes à notre arrivée. C’est qu’un navire de croisière vient d’arriver en ville et vingt autobus déversent son flot de passagers sur la place du château. Nous réalisons l’erreur que nous avons commise. Le mois de mai est maintenant bien engagé et avec lui arrivent les touristes!

Extrait du journal d’Adrien :
« Une chance que nous avions notre carte de Historic Scotland ce qui nous a permis de passer la file d’attente. (…) La dame ne tirait pas un vrai boulet de canon, elle faisait juste une explosion. J’ai senti la poudre à canon et j’ai trouvé que ça ne sentait pas très bon. J’ai aussi vu un cimetière pour chiens de soldats. »




Le château est tout de même fort impressionnant et la visite intéressante. Nous y visitons un musée sur la guerre, deux prisons, dont l’une reconstituait la vie des prisonniers au 18e siècle. De nombreux Français – tous de la marine — ont séjourné dans ces prisons lors de la guerre de 7 ans et un peu plus tard à l’époque de Napoléon.



Extrait du journal de Clément :
« Dans une des deux prisons, j’ai vu une petite exposition sur ce que des prisonniers ont fabriqué lorsqu’ils étaient en prison. J’y ai vu une très belle maquette de bateau. J’ai de la misère à croire qu’ils ont vraiment fait ça avec les matériaux qu’ils avaient en prison. Dehors, il y avait un canon offert en cadeau à l’Écosse par un duc en Angleterre et on a retrouvé un de ses boulets 2 miles plus loin. * En Écosse, on utilise les miles au lieu des kilomètres. Deux miles équivalent à peu près à trois kilomètres.»



Nous voyons aussi une exposition sur l’histoire des joyaux de la couronne d’Écosse. Un long trajet au travers une série de couloirs étroits nous mène finalement à ces fameux joyaux enveloppés d’un velours violet, couleur de la monarchie écossaise. Les photos étaient interdites.



Extrait du journal d’Adrien :
« Après j’ai vu le Palais Royal. J’ai vu le sceptre, l’épée et la couronne, des joyaux de la couronne. Pendant la 2e Guerre Mondiale, les joyaux de la couronne ont été enterrés dans le château pour ne pas que les Allemands les prennent (si jamais ils envahissaient l’Écosse). »


En passant, on se demande, depuis longtemps pourquoi les Français ont traduit « Scotland » par « Écosse ». La théorie de Cynthia est toute simple : « Les Scots » est devenue « L’Écosse »! Efficace, non ? Qui dit mieux?

Nous restons presque jusqu’à la fermeture (18h), ce qui nous permet d’apprécier encore plus ce lieu historique sans la mer de touristes...

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