Par un
drôle de hasard, nous gardons pour cette dernière journée de voyage la visite
de ce champ de bataille qui marqua la fin des aspirations d’indépendance de
l’Écosse. C’est un peu la bataille des plaines d’Abraham des Écossais. Ce lieu
historique n’est qu’à quelques kilomètres d’Inverness. Cynthia tenait beaucoup à
cette visite. L’ambiance sur le site est lourde. Le bâtiment abritant
l’exposition est construit de sorte à être terne et presque invisible dans le
paysage.
Ça nous
fait drôle à nous aussi. La semaine dernière, nous visitions le lieu où la
rébellion de Bonnie Prince Charles avait débuté; aujourd’hui nous découvrons là
où tout a pris fin.
L’exposition
est très bien faite. Nous suivons un parcours. D’un côté, on découvre le
défilement des événements vu sous l’angle jacobin, et de l’autre sous l’angle
des Anglais.
Extrait
du journal de Clément :
« Aujourd’hui nous retournons à
Édimbourg. Après avoir pris notre déjeuner au buffet de l’hôtel, nous partons
voir le champ de bataille de Culloden qui est le dernier endroit où s’est passée
une bataille pendant la révolte de 1745 (menée par Bonnie Prince Charles). Au
champ de bataille, il y avait un bâtiment où il y avait une exposition sur la
révolte de 1745. J’y ai vu plein de sabres, fusils et des fragments de balles.
À la fin, il y avait un film de cinq minutes qui était pas mal violent. Dans le
champ de bataille, il y avait huit drapeaux. D’un côté, il y avait quatre
drapeaux bleus et de l’autre, quatre drapeaux rouges. Les bleus représentaient
la ligne où les Jacobins (les Écossais) étaient placés, et les rouges
représentaient la ligne où étaient les forces gouvernementales (les Anglais).
Le champ de bataille (et la bataille elle-même!) nous fait penser aux plaines
d’Abraham. »
Extrait
du journal d’Adrien :
« Après je suis allé au champ de
bataille de Culloden. Il y avait un petit film quand même violent. C’est comme
si on se trouvait en plein milieu de la bataille. Si on s’était trouvé là pour
vrai on se serait fait facilement écrabouiller avec tous ces gens qui tirent,
courent et trébuchent. (…) Le chef des Anglais s’appelait le Duc de Cumberland.
On l’appelait le boucher parce qu’il a tué tout le monde. Le boucher tue les
animaux, alors c’est comme si le monde était des animaux. J’ai vu une
présentation d’un monsieur qui montrait des armes et des techniques (de
combat). Les clans mettaient leur chef devant alors quand il se faisait tuer,
les autres devaient attendre un nouveau chef. »
Nous
passons beaucoup plus de temps que prévu aux champs de Culloden. Après, il est
temps de rentrer à la maison. De toute façon, il pleuvra abondamment tout le
long de la route jusqu’à Édimbourg.
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